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Samedi 20 décembre 6 20 /12 /Déc 20:34
- Publié dans : One Shots

Du noir.

Un rayon de lune.

Un brin de verre.

Brillant.

Luisant.

Rouge.

Beaucoup de rouge...

 

 

 

            Léo marchait le long du quai, les yeux dans le vague, l’esprit ailleurs... Dans ses oreilles criaient les violoncelles d’Apocalyptica, et cette musique à la fois rock et classique avait le don de lui faire oublier tout ce qu’il y avait autour de lui...

Il ne s’était pas rendu compte que le temps avait passé, que la nuit était tombée, ou qu’il marchait au bord de l’eau, si près de l’eau... La lune blanche se reflétant dans l’eau noirâtre rappelait étrangement la tenue du garçon. Il portait une sublime tenue sortie tout droit du XVIIème siècle, le velours bleu nuit côtoyant la dentelle blanche de son col à jabot s’accordaient joliment avec le visage pâle et les boucles noires de ses cheveux. Seul son Ipod clippé à sa veste montrait que l’on était au XXIème siècle et non au temps de Louis XIV.

Le garçon marchait dans cette étrange toilette sans que personne ne le remarque... Pourtant, non loin de lui, des gens chantaient, et Léo ne les entendait pas. Dans la rue voisine, le carnaval battait son plein, mais le jeune homme ne souhaitait pas se joindre à la fête, malgré qu’il ait revêtu son plus beau costume pour cet évènement tant attendu dans la belle Venise... L’italien délaissait cette fête qu’il aimait tant pour cette étendue liquide qu’il remarquait à peine...

Les yeux à demi-fermés, porté par les notes enfiévrées de « Somewhere Around Nothing » le garçon aux yeux cobalts ne se rendait pas compte que ses pas l’emportaient plus près du bord du quai, toujours plus près... Trop près. Sa chaussure de cuir noir s’approchait du vide, et lorsque le garçon s’en rendit compte, il était trop tard, il allait tomber... Il ferma les yeux, attendant de sentir l’eau froide et puante sur son corps, dans sa bouche, dans ses narines... Mais rien.

            Minute pourquoi rien ?!

Etonné, Léo ouvrit les yeux pour voir son corps au dessus du vide. Enfin de l’eau. Et aussi deux bras enserrant sa poitrine.

 

            « Hey tu veux pas m’aider ?! »

 

Le brun releva la tête et vit un garçon entouré d’une nuée de flammes rouge vif, le visage crispé et les épaules tremblantes. Il fallut quelques secondes à Léo pour comprendre que l’inconnu essayait de l’empêcher de tomber et qu’il ne tarderait pas à lâcher prise. Léo s’assit très vite sur le rebord de pierre froide, libérant le garçon dans son dos de son poids. Celui-ci le relâcha dès qu’il sentit que le brun s’était posé, et c’est avec un soupir de soulagement qu’il se laissa tomber et qu’il s’assit, les jambes écartées et appuyé sur ses bras tandis que sa tête se penchait en arrière et qu’il fermait les yeux. De nouveau sur la terre ferme le jeune brun se retourna pour observer plus attentivement ce garçon à qui il devait d’être sec.

Il devait être un peu plus jeune que Léo, dix-sept ans sûrement, ses cheveux roux étaient attachés dans un catogan à la Highlander et il portait des vêtements ressemblant à ceux de l’italien, bien que pourpres. Malgré qu’il soit assis, Léo devinait qu’il devait être assez grand, et aussi fort, puisqu’il avait réussi à supporter ses quatre-vingt kilos. Le brun se surpris alors à imaginer la musculature fine du jeune sauveur et rougit à cette pensée, se blâmant d’avoir de telles idées.

Ils restèrent un moment comme cela, assis par terre, le roux reprenant son souffle dans cette position quelque peu troublante, et Léo en train de dévorer des yeux le jeune homme. Mais, au grand dam du brun, l’inconnu releva vivement la tête et releva le visage vers lui, ses yeux bleus pétillants de malice et ses lèvres tirées par un sourire presque aussi flamboyant que ses cheveux. Léo savait qu’il souriait comme ça parce qu’il l’avait surpris à le regarder, et c’est en rougissant légèrement qu’il baissa le regard vers le marbre du port. Mais cela ne dura que quelques secondes à peines, il avait sa dignité quand même ! Déjà que se faire sauver de la noyade – enfin, noyade... – par un gamin c’était déjà bien humiliant, il n’aillait quand même pas baisser les yeux pour s’être permit de regarder de quoi il avait l’air ! Il releva alors ses yeux bleu marine vers le « gamin » et se releva, et alla tendre sa main pour l’aider à se relever, époussetant au préalable sa tenue d’antan. Et c‘est avec un visage toujours aussi rayonnant que le rouquin accepta cette main tendue et se releva à son tour et nettoya également sa tenue de velours.

Effectivement, il était plutôt grand, mais il restait quand même plus petit que Léo qui, du haut de son mètre quatre-vingt-huit, le surplombait d’environ dix centimètres. Il pu également constater qu’il était assez large d’épaules, bien que très mince, et que ses cheveux de feu lui tombaient jusqu’à la taille, ce qui était assez rare tout de même... Son visage était fin, angélique, presque féminin... Léo ne douta pas qu’on avait du le prendre pour une fille plus d’une fois ! Ses yeux étaient d’un bleu lagune, presque turquoise, et quelques taches de rousseurs parsemaient ses pommettes haute, courrant jusqu’à ses lèvres roses et pulpeuses, des lèvres qui donnaient envie à Léo de... Tiens, un piercing ? L’italien remarqua un anneau à l’arcade du roux, il ne pu s’empêcher de froncer les sourcils à sa vue. Non pas qu’il était contre les piercings, au contraire, il en avait lui-même quelques uns, mais il trouvait que ce bout de métal enlaidissait ce visage plus qu’autre chose... Mais, n’oubliant tout de même pas ses bonnes manières malgré sa brève introspection, il changea sa mine sérieuse pour un sourire éclatant.

 

            « _Merci beaucoup de m’avoir rattrapé ! commença-t-il, Sans toi je serais dans l’eau à l’heure qu’il est ! Je m’appelle Léo, Léo Disatelli, et tu es...

               _ Alessandro, Alessandro Miccano, ravi de t’avoir pris également ! »

 

Ils rigolèrent tout deux de ce petit jeu de mot, Léo se forçant à ne pas trouver de double sens dans cette phrase... Pour le remercier, le brun l’entraîna dans un bar non loin, lui demandant au préalable s’il était amateur de musique rock... Dix minutes plus tard, ils étaient au comptoir en train de descendre des bières en rigolant comme s’ils se connaissaient depuis toujours ! Aless – car ils s’appelaient ainsi maintenant – lui racontait une anecdote qui faisait rire le pauvre Léo aux éclats !

 

            « Et... Et... bégaya le roux entre deux éclats de rires, c’est à se moment-là que je me suis écrié au beau milieu du cours : « Mais Cherry je le trouve pas ton point G !!! » »

 

Cette dernière phrase fit rire encore plus – enfin, si cela était possible – Léo qui s’écroula littéralement sur le comptoir tandis qu’Alessandro riait de le voir dans un état pareil. Et ils continuèrent ainsi à s’enfiler encore et encore des bières, toujours des bières... Tandis que passaient furtivement quelques personnages en costume dans ce minuscule bar et que eux restaient à leur comptoir. Seulement, emporté par cette déferlante d’hilarités, Léo en oubliant sa faible tolérance à l’alcool et il continuait de boire et boire à la même allure que son nouvel ami, qui commençait à être bien ébréché aussi... Mais c’est lorsque, complètement ivre, Léo commença à déjanter que le pauvre roux compris qu’il y avait un problème...

C’est vrai quoi ! Au cours de ces deux dernières heures, Alessandro avait appris du brun qu’il était de deux ans son aîné, soit vingt ans, qu’il était fils unique, contrairement à lui qui venait d’une famille nombreuse, qu’il étudiait le droit, tandis que lui préparait son concours d’entrée aux Beaux-Arts et qu’il était un fan inébranlable de rock depuis son plus jeune âge, chose qu’ils avaient en commun ! Mais, franchement, s’il était vraiment comme ça, là, il le saurait non ? Oui... Si Léo essayait de lui rouler une pelle depuis cinq bonnes minutes et que ses mains caressaient ses cuisses de plus en plus haut, c’était UNIQUEMENT parce qu’il était ivre ! Oui, c’était ça... Mais bon, Alessandro ne pouvait décemment pas laisser Léo dans un tel état d’ébriété dans le bar, en plus le barman le regardait d’un air qui disait « Si vous partez pas, je vous fiche dehors A COUP DE PIED AU TRAIN !!! », c’est pourquoi le jeune peintre obéis avant d’avoir le postérieur douloureux... Hélas le fait d’être dans le froid du carnaval n’avait pas pour autant calmé le garçon...

 

            « _Alleeeeeeeez !!! Aless, laisse-moi t’eMbrassEr, juste un peU ! Tes lèVres sOnt si... rOses et... rOses et... et...

               _Arrête Léo... t’es bourré... dit le rouquin lassé de cette drague teintée de Heineken.

               _Je... Je suIs pas boUrré !

               _Mais bien sûûûr !

               _Nan jE suIs paas boUrré ! RegArde ! »

 

En disant cela le brun tenta de s’échapper de l’étreinte de son nouvel ami pour lui prouver qu’il n’était pas ivre, et il se ramassa lamentablement. Aux deux sens du terme.

Léo était en effet étalé sur le sol, de tout son long, et le rouquin le regardait d’un air à la fois fatigué et moqueur, la scène était tout de même asse comique : l’étudiant en droit tentant vainement de se relever sans réussir à garder son équilibre plus de deux secondes ! Elle avait quelque chose de très triste aussi... Mais c’est tout de même en rigolant qu’Alessandro rattrapa Léo avant une nouvelle chute dans le canal, pour la seconde fois de la soirée !

 

            « _Eh ben ! Je savais pas que t’aimais autant l’eau dis-moi !

               _Te... Te mOque pAs s’iiil te plaIt ! »

 

Aless souri, mais se tu, il ne voulait pas l’enfoncer plus, il savait qu’il se sentirait mal demain matin... Enfin, s’il se souvenait de quelque chose ! C’est ainsi, dans un silence troublé par moment par les bégayements incompréhensibles de l’autre ivrogne, ils marchaient, Léo dans les bras du rouquin. Mais, au bout d’un certain temps – n’oublions pas qu’il est complètement bourré hein... – le brun compris que ce chemin ne lui était pas familier...

 

            « _HeY ! Où tU m’emmEne ?

               _...

               _RépOoond ! AlesS !

               _...

               _AleeeEeSssS !!!

               _Chez moi ! On va chez moi !

               _C’est vraI ?! AlOrs tU...

               _Oui ! Allez maintenant marches... »

 

Le plan improvisé d’Aless avait eu l’effet escompté, Léo restait sage, un sourire idiot aux lèvres. Le roux se forçait à ne pas imaginer ce à quoi il pensait, et à ne SURTOUT pas penser à ce qui se passait dans son pantalon lorsque une idée lui passait furtivement dans la tête... Et puis, ce n’était pas de sa faute, il était JUSTE un peu ivre lui aussi, rien de plus... Il ne ressentait AUCUN désir pour ce grand brun aux yeux cobalts et au cul... AUCUN DÉSIR ON A DIT !!!

Aless était complètement chamboulé par ces étranges sentiments qu’il mettait sur le compte des nombreuses bières qu’ils avaient bu, mais cela ne l’empêcha pas de ramener ledit brun chez lui, et en moins de temps qu’il ne l’aurait cru, ils se retrouvèrent devant l’immeuble d’Alessandro.

C’était un bâtiment gris, perdu dans une forêt d’autres blocs ternes et sans vies. On n’aurait jamais cru être à un quart d’heure à peine du centre de Venise...

Le roux poussa la porte vitrée qui, bien qu’à l’air solide, s’ouvrait avec une simple pression, et il s’enfonça dans les ténèbres des couloirs avec son ballot d’alcool... Enfin, son ami imbibé de bière. Ils montèrent ainsi, dans la pénombre de cet escalier aux ampoules grillées, les bras dans les bras... Arrivé – enfin – au troisième étage, Aless tenta de chercher ses clés dans une poche de son costume sans pour autant lâcher Léo qui ne tenait décidemment pas debout...

            Heureusement que je suis costaud, sinon il aurait été condamné à rester dormir au bar cet idiot dégénéré !

Il trouva enfin ses clés et chercha durant quelques secondes la bonne parmi la bonne dizaine qu’il y avait. Il fit tourner la bonne dans la serrure avec un cliquetis plus que bruyant dans cette nuit douce et entra dans son hall.

L’appartement était petit, c’était un studio en fait. Dès l’entrée on voyait sur la gauche le salon avec une cuisine américaine et, au bout d’un petit couloir, une porte qui devait être la salle de bain. Exténué, Alessandro jeta littéralement son ami sur le clic-clac ouvert et se laissa tomber à ses côtés tandis que le brun tentait de s’asseoir. On voyait qu’il commençait à décuver, ses mouvements étaient moins brusques et plus calculés, de plus son visage exprimait une certaine gêne... Ses joues étaient légèrement roses et il n’osait plus lever les yeux vers son ami... Il reprenait vraiment ses esprits.

Après un lourd silence, Léo pris la parole d’une voix tremblotante :

 

            « _On est chez toi ?

               _Oui, dit Alessandro d’un ton involontairement sec

               _Je... Je suis vraiment... vraiment désolé pour toute à l’heure je... Je ne sais pas ce qu’il m’a pris... je... L’alcool a toujours eu un mauvais effet sur moi j’aurais du le savoi... »

 

Léo ne put terminer sa phrase, des lèvres roses et pleines s’étaient collées aux siennes et commençaient à les caresser, tout doucement, timidement... Le garçon à la tignasse de feu s’était lentement approché de lui pendant qu’il bégayait, et avait avancé son visage vers celui de l’italien et, dans un état second, s’était rué sur cette bouche si tentante... Il était incapable de se retenir, il savait que ce n’était pas à cause d’un quelconque taux d’alcoolémie mais bel et bien parce qu’il le désirait, ce corps qu’il avait senti si musclé, qui était resté collé contre lui durant tout ce chemin, de ses lèvres qui avaient tellement ri à ses blagues... Il avait alors fermé les yeux pour l’embrasser délicatement tandis que Léo, abasourdi, gardait les yeux grand ouverts. Gêné, incompréhensif face à cette réaction plus qu’inattendue, le brun rompit le baiser à contrecœur, arrachant littéralement ses lèvres à celles d’Alessandro.

 

            « _Qu’est-ce que... Qu’est-ce que tu fais Aless ?!

               _Rien... dit le concerné en tentant de rattraper cette chair rose

               _Non ! répondit Léo en se relevant pour éviter le baiser, Ce n’est pas rien ! Tu... tu... Comment peux-tu... Tu n’es pas... Et moi non plus...

               _Non c’est vrai, dit Alessandro d’une voix sensuelle en se relevant, je n’ai jamais été attiré par les garçons avant, mais toi c’est différent... J’ai envie de toi, de tes lèvres et de ton corps... Tu voulais pareil toute à l’heure non ?

               _Je... oui... Enfin non ! Ecoute on ne peut pas... »

 

Alessandro empêcha de nouveau le pauvre Léo de finir sa phrase et l’attrapa par le col de sa chemine à jabot et le força à s’allonger sur le clic-clac, se mettant à califourchon sur lui et prenant ses deux mains dans les siennes, pour l’empêcher de se débattre. Mais Léo tenta de résister quelques secondes, mais lâcha très vite prise, emporté par ces baisers fougueux auxquels il ne pouvait s’empêcher de répondre...

Il avait raison, il avait envie de ce garçon, de ses yeux turquoise, de cette tignasse rousse, il avait envie d’embrasser tout ce corps pâle, de toucher chaque parcelle de cette peau douce... Laissant tomber toute opposition Léo dégagea sa main de celle du roux pour la passer dans ses cheveux de flammes, touchant cette masse soyeuse et bouclée qui l’avait tant interpellé...

Content de voir que le garçon répondait enfin à ses baisers, Aless se releva et commença à défaire les vêtements bleu marine du garçon qui le fixait d’un œil enflammé. Une fois que cette tâche fut accomplie, le roux observa ce corps qu’il désirait tant... La peau dorée, le torse de Léo était finement musclé et bien dessiné... il remarqua un tatouage sur le flanc droit, il s’agit d’un étrange dessin, une sorte de main attrapant une rose pleine d’épine, dont le sang perlait... Alessandro avait envie de parcourir chacun de ses muscles du doigt, des lèvres... Mais, aussi impatient et désireux que son cadet, l’italien passa ses mains sous les vêtements du roux et lui les enleva d’un coup sec avant de se redresser et d’attraper violemment sa nuque pour l’embrasser fougueusement. Leurs lèvres se dévoraient d’un irrépressible désir, leurs langues jouaient ensemble tandis que leurs mains parcouraient ce corps qu’ils voulaient tant... D’une main, Léo détacha le ruban qui retenait les cheveux du jeune homme et ils senti ceux-ci retomber sur son torse, chatouiller ses hanches... Dieu que c’était bon que de sentir à la fois ces mains et ces mèches folles sillonner son corps ! Mais, à son grand désarroi, Alessandro quitta ses lèvres et le regarda quelques instants, ses yeux lagunes plongés dans les siens, cobalts, mais tout deux emplit d’un désir fou. Puis, incapable de tenir plus longtemps sans sentir ses lèvres contre cette peau dorée, Alessandro se plongea entre les mèches brunes de son aîné et commença à dévorer son cou de baisers, sa langue courant dans sa nuque, plantant furtivement ses dents dans cette chair si tentante alors que Léo était parcouru de frissons incontrôlables.

Plus gourmand que jamais, Alessandro descendit vers son torse, passant la langue entre ses pectoraux développés, s’attardant longuement sur ses mamelons, les léchant, les suçant, les mordillant, faisant pousser des gémissements au brun. Il redessina ensuite les contours de ce tatouage si étrange, puis il descendit plus bas, suivant le fin chemin entre ses abdos qui le menait jusqu’à son nombril, chatouillant légèrement celui-ci, mais ne s’y retardant pas, préférant la suite... Le roux s’arrêta à l’orée du vêtement de velours, levant les yeux vers le visage de Léo, comme pour avoir son accord... Pour toute réponse le roux eut droit un regard des plus brûlants, et il prit cela pour un oui. Il commença donc à enlever le reste du costume de l’italien dévoilant ses jambes tout aussi musclée et son intimité cachée sous un boxer plus que moulant et qui, en fait, ne cachait pas grand-chose au petit – enfin GRAND – soldat au garde-à-vous... Curieux de voir la patience dont était capable on aîné, Alessandro passa tout doucement ses doigts le long du membre qui pointait, l’effleurant juste, et regardant la réaction de l’autre... Son souffle devenait court et son corps commençait à se cambrer alors qu’il jetait un regard teigneux au roux qui ne le fit pas attendre. Il le débarrassa vivement de ce satané bout de tissus et regarda avec avidité son dessert... Le peintre passa sa langue sur ses lèvres avec une gourmandise presque sensuelle avant de se ruer sur ce membre qui le tentait tant... Il passant tout d’abord la langue tout le long, jouant avec le gland et... Oh ! Qu’est-ce donc que ça ? Un petit anneau d’argent pointait au bout de cet imposante verge et Aless ne put qu’en sourire, curieux de voir ce que cela allait lui procurer... Et il n’attendit pas longtemps. Il engouffra sa friandise comme s’il mourrait de faim et commença ses va-et-vient, tirant des gémissements à Léo... Mais ce dernier n’était pas le seul à prendre son pied, car le pauvre Alessandro était complètement perdu entre toute ces nouvelles sensations, entre ce membre qui grossissait dans sa gorge à chaque passage de sa langue, cet anneau qui allait et venait dans sa bouche et ces gémissements qui sortaient de la bouche de cet homme plus que désirable... Perdu dans cette folie des sens, le roux ne pu empêcher ses dents de « croquer » sa friandise, arrachant un cri au brun... qui se déversa en lui...

Alessandro avala sa semence avec encore plus d’avidité et, après avoir parcouru le membre de sa langue une dernière fois, il se redressa et alla dévorer les lèvres qu’il avait abandonné... Les deux hommes recommencèrent à s’embrasser sauvagement tandis que Léo enlevait le pantalon de son cadet, passant ses mains sous le boxer, malaxant ses fesses musclées avant de les débarrasser de ce tissu inutile... Alessandro se plaça à califourchon sur lui et commencer à frotter sa virilité contre la sienne d’une façon on ne peut plus explicite... Le brun attrapa alors une de ses mains qui se baladait le long de ses hanches pour le mettre en bouche, passant sa langue tout au long avec appétit tout en fixant les orbes lagunes de son seme... Une fois qu’il jugea celui-ci assez humidifié – et qu’il consentit à arrêter la vision plus que sexy du brun en train de dévorer son doigt... – il l’arracha à la bouche de son aîné pour placer ses jambes dorées sur ses épaules et l’introduire lentement... Il sentit le corps de son amant se raidir face à cette douloureuse intrusion et vint embrasser son front, comme pour le calmer, sans pour autant arrêter ses mouvements... Au fur et à mesure, l’expression de douleur laissa place à un visage détendu et des gémissements assez excitants... Voyant qu’il commençait à aimer ça, Alessandro introduit un second doigt dans l’intimité du brun, qui cette fois prit tout de suite du plaisir... Au bout de quelques minutes de mouvements, le roux décida de passer aux choses sérieuses... Il retira ses doigts et se plaça devant l’entrée tant désirée, caressant les fesses de l’italien de sa verge avant de la faire pénétrer dans la cavité qui se révéla plus étroite qu’il ne le pensait... et il aimait cela... Quant à Léo, il ne poussa pas un bruit, mais enserra les draps et serra les poings jusqu’à ce que ses phalanges soient blanches... Mais au fur et à mesure des lents va-et-vient du roux, le visage du futur avocat se détendit, ses mains lâchèrent le drap et il laissa s’écouler de ses lèvres un flot de gémissements... Voyant que le plaisir arrivait, Alessandro commença alors à donner des coups de butoir de plus en plus forts et rapides, faisant maintenant pousser de véritables cris à son amant ! Bien qu’il ne restait pas impassible non plus... Emporté par la chaleur de cette cavité, le roux se pencha vers les lèvres de son uke et commença à dévorer sa bouche, à enlacer sa langue, à mordiller ses lèvres tandis que Léo passait ses mains dans son dos, les posant sur ses hanches pour l’accompagner dans ses mouvements... Alessandro attrapa alors les mains de son partenaire et les posa à côté de sa tête, rompant son baiser pour le regarder droit dans les yeux, mêlant leurs deux bleus tandis qu’il donnait des coups plus forts que jamais, faisant se cambrer Léo qui n’en pouvait plus de crier... C’est alors qu’en un dernier coup, en un dernier cri, les deux hommes déversèrent leur semence, leurs corps brillant de transpiration restant figés dans ces quelques instants de jouissance ultime, avant qu’Alessandro ne se laisse tomber aux côtés de Léo, à bout de souffle... Les deux garçons se sourirent, avant de fermer les yeux, épuisés...

 

 

 

            Alessandro émerge, souriant, se souvenant de sa superbe nuit passée. Il cherche le corps qui l’avait réchauffé toute la nuit, mais, ne le trouvant pas dans les draps, le rouquin se décide enfin à ouvrir les yeux. Le lit – enfin canapé-lit... – est vide. Le garçon se relève, retrouvant son boxer grâce aux quelques rayons de soleil perçants entre les rideaux et se dirige vers la salle de bain, où il entend des bruits étranges. De la porte entre-ouverte, il arrive à voir Léo, la tête dans la cuvette. Sans doute le contrecoup de la beuverie de la veille. La chasse d’eau. Le brun se relève et va se laver le visage dans le lavabo de la minuscule salle de bain. Alessandro remarque qu’il s’est rapidement habillé de son bas de costume et de sa chemise blanche, pas tout à fait boutonnée... ce qui le rendait terriblement désirable. Subjugué par cette vue, le roux ne se rendit pas compte que l’objet de sa contemplation se tournait vers la porte. Ils se retrouvèrent nez à nez dans la promiscuité de ce minuscule appartement. Alessandro ravala son sourire lorsqu’il vit le teint blême de son amant. Instinctivement, il posa sa main sur sa joue et lui demanda ce qui n’allait pas, mais avant d’avoir pu finir sa phrase, il se retrouva plaqué au mur sous le regard agressif du brun, le cou enserré par sa main, il pouvait à peine respirer... Suffoquant, essayant de se dégager, le jeune homme regardait son ainé les yeux pleins d’incompréhension. Léo était à bout de souffle tant il enrageait...

 

            « _Qu’est-ce que tu m’as fait ? dit-il dans un murmure

               _Humpf...

               _QU’EST-CE QUE TU M’AS FAIT ?! cria le brun »

 

L’italien projeta son cadet à l’autre bout de la pièce, le faisant se cogner contre la table basse dans un bruit sourd. Alessandro, reprenant son souffle tout en se massant là où il avait percuté le meuble, se relevait péniblement en regardant le brun, toujours aussi perdu. Celui-ci se rapprocha, une aura de colère l’entourant, et le saisit par le col, lui hurlant de nouveau cette même phrase. Il le jeta ensuite sur la table basse en verre qui se brisa sous le poids du roux. Ne le regardant même pas, Léo récupéra sa veste, mis ses écouteurs à ses oreilles et sorti de l’appartement, laissant le jeune homme à moitié assommé dans les bouts de verres, une mine écœurée sur le visage.

 

 

 

            La nuit commence à tomber en cette sombre fin de février, le jeune roux s’extirpe du carré de fer de la table, des larmes coulants sur ses joues sans qu’il n’en ait conscience. Son corps presque nu est en sang, partout où les brins de verres ont pu se planter. Il a si mal qu’il se ressent plus rien. Il ne comprend plus rien... La veille, il souriait, riait, vivait quelque chose d’unique avec un homme qui lui avait donné l’espoir stupide d’un amour partagé, et le voilà maintenant dégoulinant de sang dans son minuscule appartement en désordre... Perdu dans ses pensées sombres, il vit un bout de verre intact, grand comme sa paume. Sans en être lucide, il le prit dans sa main, se coupant légèrement. Il le regarda un moment, prenant conscience de ce qu’il voulait faire. Tendant son bras dans un rayon rouge du coucher de soleil, il entailla sa peau laiteuse, profondément, comme s’il voulait que le verre traverse son bras. Un liquide rouge sombre s’en échappe en abondance tandis qu’il s’attaque à son autre bras, le tailladant de nouveau dans toute sa longueur, suivant le chemin bleuté de sa veine. Encore du rouge. Il admire. Ce liquide est presque aussi sombre que le rouge de ses cheveux, presque aussi sombre que la lumière qui illumine son studio. Il a mal. Il pleure. Le jeune homme s’allonge sur le sol, fermant les yeux pour un sommeil duquel il ne se réveillera sans doute jamais...

 

 

 

            La nuit est noire lorsque des pas précipités se font entendre dans la cage d’escaliers. Léo, cette fois vêtu d’un jean noir et d’un pull de la même couleur, déboule dans l’appartement toujours ouverts... Effrayé par ce qu’il a fait plus tôt dans la journée, il cherche le roux... Mais il ne voit rien, mis à part...

 

Du noir.

Un rayon de lune.

Un brin de verre.

Brillant.

Luisant.

Rouge.

Beaucoup de rouge...

 

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Lundi 29 septembre 1 29 /09 /Sep 11:47
- Publié dans : Autres



Bouh !


Ahah ! Vous devez avoir peur hein ?
Ca fait telleeeeeeeeeeeeeement longtemps que j'avais pas posté !

Mille Excuses !

Je voulais ! Vraiment !
Mais déjà j'ai une ENORME panne d'inspiration depuis plusieurs mois, j'en peux plus T_T
Ensuite, over-blog et Firefox se font la tête, et je n'arrive plus à faire de copier/coller de chez moi !

Excuseeeeeeez moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Je vous promets que je vais essayer de finir ce satané chapitre de Nocturnes Envies, j'ai aussi une fanfic de XXX Holic en cours, qui virera sans doute au yuri ^_^
Et je vais tenter d'en faire une sur Fye X Kurogane de Tsubasa Reservoir Chronicla °0°

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop !
Vous avez droit à me lancer une pierre chacun T_T

AÏEUH !!!

T___T

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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 00:01
- Publié dans : One Shots

 

            Dieu que c’est bon... Rhaa Tim Burton je t’aiiime ! Non. Je ne suis PAS en train de flirter avec ce réalisateur de géni. Beurk. Non, en fait je suis allé chez un ami pour qui... j’éprouve une forte attirance physique on va dire, avec l’excuse de lui faire voir L’Etrange Noël de Mr. Jack et après le film on a... commencer à flirter. Je ne sais pas vraiment comment on s’est débrouillés... Okay l’autre matin on s’est embrassés, mais on ne l’a fait qu’une fois et je pensais qu’il avait oublié, tout dans son comportement me disais ça... En fait je me suis juste trompé. Enfin je suppose vu que là sa langue est en train de courir dans mon cou, vers mon oreille ma nuque... Je sens que mon souffle s’accélère, s’accentue... J’essaye de le contrôler, mais rien à faire, j’aime tellement...


           
« _Hey qu’est-ce qui t’arrives ? S’inquiète-t-il

               _Rien...

               _Nan mais tu t’es mis à respirer super fort là...

               _Je sais... dis-je en un murmure, C’est juste que j’adore quand tu fais ça... Ca me fait partir à l’ouest ! »


Il sourit, semble être fier de lui et m’oblige à m’allonger sur le ventre, s’asseyant sur mon postérieur. J’essaye de le regarder pour savoir ce qu’il essaye de faire, mais je ne vois rien avec ce fichu amas de cheveux bruns ! Quelle idée j’ai eu de me laisser pousser les tifs moi ! Mais pas besoin de comprendre vu qu’il commence à arpenter mon dos de ses lèvres... Il remonte le long de ma colonne vertébrale, s’approchant de mon cou... AH ! C’est quoi ça ?! Un tout petit endroit, dans le creux de l’omoplate, me chatouille délicieusement lorsque il y passe la langue... Il comprend vite et insiste sur ce point, laissant courir ses lèvres au passage dans ma nuque et entre mes omoplates, mais revenant toujours là... C’est encore pire que toute à l’heure ! Mon souffle devient plus rapide, et en plus je suis incapable de retenir des... bruits... des... gémissements qui sortent de ma gorge... Mais je m’en fiche, c’est si bon... La langue court un long moment dans ma nuque, puis il se place de nouveau sous moi et recommence à embrasser mon cou... J’ai l’impression que ce moment de pur plaisir ne prendra jamais fin... Mes gémissements deviennent plus forts, ma respiration aussi... Je me décide à m’extirper de cette étreinte, tremblant et essoufflé...


          
« Merci... »


J’espérais pouvoir me reprendre, calmer, mais l’autre fou ne l’entend pas de cette oreille ! Ses mains se baladent sur mon corps, mon dos mes hanches mes fesses... Il me force à me mettre sur le côté et me colle à lui. Je sens son érection pointer contre moi, mon corps se raidit. Je le sens rire derrière moi, je n’ai pas le temps de riposter que sa main se plaque sur mon entrejambe, la caressant malgré mon caleçon...

Ah oui j’ai oublié de préciser, on est en calbut tous les deux, et d’ailleurs je confirme il est bien foutuuuuu >< Un corps finement musclé, bien dessiné, des tablettes à croquer, une peau dorée... Qui donne un contraste appétissant avec ma peau blanche... Là, je vois sa main dorée attraper ma virilité, la malaxer, la caresser en longueur... Mon corps se cambre de nouveau, je gémis... Mes paupières sont closes mais je sais qu’il sourit. Je sens sa main glisser sous le fin tissu qui me sépare de lui, il m’ôte ce vêtement et me retourne de façon à m’allonger sur le dos, je ne réalise pas trop... Je sais que je vais bientôt devoir partir, bien que ma notion du temps soit un peu chamboulée avec tout ça, je m’en rends compte... Mais je ne veux vraiment pas qu’il s’en rende compte... Il s’assoit sur moi, plaçant son intimité sur la mienne.

HEY C’EST QUOI CA ?!


J’y crois pas il s’est déshabillé lui aussi, mon souffle s’accélère encore plus. Je sens ses hanches bouger, sa verge se frotter contre la mienne... Elles sont aussi dure l’une que l’autre, dieu même là il est beau... Il bouge encore et encore, au son de MUCC... Il se penche vers moi et me vole mes lèvres, continuant à ce frotter contre moi en rythme. J’essaye de résister, mais le désir est trop fort. Mes mains partent toutes seules à la recherche de sa peau chaude et commencent à caresser son corps dans les moindres détails... Il s’arrête, essoufflé peut être... Je m’en fiche, je ne veux pas qu’il s’arrête ! Je pose mes mains sur ses hanches et bouge moi-même son corps, m’agitant moi aussi sous lui... Il gémit lui aussi, j’aurais réussi ?


Je vois sa main s’approcher de ma bouche, je comprend vite et lui lèche ses doigts goulûment... Je n’aurais jamais cru faire ça avec lui... Je lui rends sa main et sens qu’il se relève, qu’il attrape mes jambes pour les écarter... Je vois sa main s’approcher de la partie la plus intime de mon corps, je sens un de ses doigts y rentrer, je me mors la lèvre pour ne pas crier. Je l’entends s’excuser, mais il continue... Son doigt ondule, j’ai mal mais j’aime... Je sens un second doigt pénétrer, je mors ma lèvre un peu plus... Au bout d’un certain temps, que je pourrais évaluer en deux chansons, il retire ses doigts et approche son sexe gonflé, rentrant en moi en douceur. Son visage est inquiet. Je mords ma lèvre encore plus fort. Je saigne... Son visage s’approche du mien, sa langue lèche délicatement la goutte rouge qui coule sur ma joue alors qu’il s’enfonce toujours plus profondément en moi. Il commence de lents va-et-vient, la douleur s’estompe peu à peu, je me remets à gémir... Il accélère la cadence de ses coups de butoir, qui deviennent violents, je l’entends gémir lui aussi... Je transpire, lui aussi... Mes mèches brunes se collent à mon front tandis que ses mouvements deviennent toujours plus rapides et violents, ce n’est même plus la peine de m’en empêcher, des cris sortent malgré moi de ma gorge, il s’essouffle, je l’embrasse. Il pose sa main sur ma nuque, approfondissant encore mon baiser, laissant nos langues jouer éperdument l’une avec l’autre, nos lèvres se dévorer telles des cannibales... Mon souffle s’accélère encore, comme le sien, mes mains courent dans son dos, sur ses hanches, l’accompagnant dans la cadence de ses mouvements... Il rompt le baiser, à bout de souffle... Il cri, je le sens se déverser en moi... Je fais de même... Il se retire et se laisse tomber à mes côtés, haletants et en sueur...

Je crois que je vais être en retard...

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  • J'suis une ado un peu fofolle, fan de yaoi et de yuri. J'adore les mangas comme Naruto et Tsubasa Reservoir Chronicle, pour ne citer qu'eux. J'écoute beaucoup de rock et joue moi-même de la guitare. J'adore dessiner ! Bah voilà, c'est tout j'pense ^^
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